Tristesse, tristesse,
fleur extrême qui danse, invisible,
au coeur des printemps,
j’aime les chansons que me chante ta lyre bohème!
J’aime le vin de tes nostalgies pures!
Archives mensuelles : avril 2019
L’hiver
L’hiver est revenu,
et le bois est si joli!
Oh! qu’il fait doux, sous la feuillée en pleurs,
respirer le parfum des branches,
quand le ciel mêle la pluie aux rêves des oiseaux!
Mystères, mystères
La feuille qui tremble,
et la neige qui tombe,
le vent qui saccage,
et le courlis qui fuit…
Poème libre
D’une bougie les perles que pleure,
vermeille, la flamme,
ondine cachée au sein des flots amers,
et la douceur de sa pointe qui danse,
molle et finie,
composent un mystère de silence et de couleurs
et de parfums infinis!
Au bout de l’espoir
Ô Poésie!
Toi qui ne chantes que la vie et l’amour en l’homme,
allons retrouver l’aube,
au bout du long chemin,
retrouver l’aube au bout de la lutte!
Voici nos chants!
Voici notre sang!
Voici nos rêves, nos peines et nos diamants!
La colombe
Je te chante
en des mots qui pleurent,
toi que personne ne connaît!
Et cette tristesse est toute ma joie!
Je te chante sur la terre oublieuse
où tant de colombes furent reniées!
J’ai peur pour toi,
lumière des générations.
Ici, c’est le coeur de l’enfer,
une rose de vices
que l’on nomme la Terre!
Reprends ton vol,
ô blanche colombe de Noé!
vers tes paradis d’émeraudes et de diamants!
Poème marin
As-tu regardé la mer, mon ami,
et les cascades qui naissent
des rochers qu’elle drape de son écume?
As-tu vu son sein se gonfler,
respirer la plage, jeter et reprendre
ses filles marines?
As-tu aimé le vol onduleux
des blancs goélands,
survolant la nappe bleue?
L’heure la plus silencieuse
Silence! Silence des dieux!
Silence de cygne!
Silence près des fontaines claires,
que nul objet étrange à sa nature ne dérange!
Silence de parfum dans le mystère des bourgeons!
Silence pur et léger,
évoluant à pas de chatte dans les cieux!
Silence sidéral qui me parle d’étoiles multicolores!
Lutin
J’aime la Poésie,
son séjour riant et ses vertes fontaines;
et sa lune argentée,
qui caresse qui caresse un lac automnal, bleu ou doré!
J’aime le silence environnant qui tombe,
comme une chevelure de saule pleureur,
des nuits sidérales!
J’aime le soleil aussi, qui fredonne qui fredonne sa cadence
au rythme des oiseaux;
tantôt ocellé et frémissant,
tantôt rieur et goélette comme une mouette ivre de vents!
Mai
Mai chéri!
Mai bien-aimé des jardins fleuris;
Mai de la mélancolie qui se déride et qui sourit;
Mai des chants, des cantiques
et de l’onde superbe
et choisie;